En 1 clic

En 1 clic
 

Ville de l’arbre

A La Celle Saint-Cloud, chaque habitation se situe à moins de 10 minutes à pied d’un espace boisé accessible.

Patrimoine naturel

30% de son territoire

La ville bénéficie en effet d’un très important patrimoine forestier, 30% de son territoire, un chiffre exceptionnel en région parisienne.

Parc de la Grande Terre, forêt de Fausses-Reposes, Jardin du lavoir, Bois de Beauregard, Bois du Tournebride… découvrez le patrimoine forestier et jardinier cellois, sa biodiversité et ses effets bénéfiques pour la santé et le bien-être sur l’application mobile de la ville (géolocalisation).

Arbres remarquables

La ville s’est développée au milieu de la forêt et ses quartiers se sont construits dans les parcs de grandes propriétés plantés d’essences rares.

Contrairement à la plupart des autres communes de la région parisienne, La Celle Saint-Cloud a conservé ses arbres. Elle les aime et les entretient. Ils contribuent à l’exceptionnelle qualité de vie que tous apprécient à sa juste mesure.

Paulownia, cyprès chauve, liquidambars… découvrez les caractéristiques, traditions et particularités des arbres remarquables de la ville et apprenez-en davantage sur leur histoire sur l’application mobile de la ville (géolocalisation).

Les rencontres de l’arbre

Les deuxièmes Rencontres de l’Arbre de la Celle Saint-Cloud se sont déroulées le 15 octobre 2022 au théâtre et dans les salons de l’hôtel de ville. Deux colloques ont eu lieu le matin et l’après-midi sur le thème « L’Arbre est-il un patrimoine », animés par Michel Aubouin, Maire-Adjoint.

Six intervenants de haut niveau ont participé cette année au colloque organisé dans le cadre des Rencontres de l’Arbre, venant de toutes les disciplines. La table ronde du matin, animée par Michel Aubouin, comprenait Mme Véronique Dassié, Mme Marie Eude et M. Emmanuel Torquebiau. Celle de l’après-midi réunissait Sylvie Bépoix, Hervé Richard et Jacques Tassin.

  • Véronique Dassié, anthropologue au CNRS et membre du groupe d’Histoire de la forêt française, a développé la notion de « patrimonialisation » sur laquelle elle travaille. Elle l’illustre par les études qu’elle a menées ou qu’elle poursuit sur les arbres du château de Versailles et la reconstruction de la charpente de Notre-Dame de Paris (dite la « forêt »). Mme Dassié explique le passage d’un patrimoine économique et familial à un patrimoine culturel. L’attachement aux arbres dépasse leur intérêt économique. L’arbre est aussi l’illustration de la longue période (l’arbre généalogique), des évènements marquants (l’arbre de la liberté) et il est devenu un motif de mobilisation politique.
  • Marie Eude, maitresse de conférences en droit et spécialiste du droit des arbres, a exposé en détail l’encadrement juridique de la protection des arbres, y compris par les PLU, dans le cadre de l’urbanisation en secteur bâti.
  • Emmanuel Torquebiau, spécialiste d’agro-foresterie et chercheur émérite du CIRAD de Montpellier, par ailleurs auteur de plusieurs livres sur le sujet, a fait l’inventaire des nombreux usages des arbres, avant d’évoquer le nécessaire rapprochement de l’agriculture et des boisements, tel qu’il se pratique déjà en zone tropicale.
  • Sylvie Bépoix, historienne médiéviste de l’université de Franche-Comté, et Hervé Richard, paléo-environnementaliste et directeur de recherche émérite du CNRS, ont exposé leurs travaux communs sur la forêt au Moyen Âge (par ailleurs publiés en 2019 dans un ouvrage portant ce titre). Sylvie Bépoix a surtout insisté sur la représentation des arbres et leur place dans la société médiévale. Hervé Richard, spécialiste de l’étude des pollens, a illustré les enseignements fournis par cette science et par la dendrochronologie, qui permet de mesurer l’évolution du climat sur le long terme à partir de l’étude des cernes de croissance des arbres. L’évolution des ressources végétales sur la très longue durée permet de comprendre les capacités d’adaptation, ou non, de la forêt au réchauffement climatique.
  • Jacques Tassin, en conclusion du colloque, a traité de la relation de l’arbre au temps et insisté sur le fait que l’arbre est à la fois un ambassadeur du vivant et un patrimoine de notre histoire. Auteur de nombreux ouvrages Jacques Tassin, dont la notoriété dépasse le cercle des spécialistes, a su, par un ample regard, relier dans une même synthèse les propos des six intervenants.

La journée s’est poursuivie avec l’interview par Geneviève Salsat , conseillère municipale,  de Georges Feterman, président de l’association A.R.B.R.E.S. qui présentait son  nouvel ouvrage intitulé  Les Arbres les plus remarquables de France.

Plusieurs récompenses ont été attribuées : le prix du livre de l’Arbre 2022 décerné par Olivier Delaporte, Maire de la ville, sous le parrainage d’Astrid de Larminat, journaliste littéraire, à l’ouvrage « Les arbres aussi font la guerre » de Francis Martin aux éditions  humen Sciences, la mention spéciale Jeunesse au livre « L’épopée de la forêt en cent épisodes », de Bertrand Fichou, aux éditions Bayard Jeunesse et enfin le prix national du public de l’Arbre de l’année 2021  remis à la ville de la Celle Saint-Cloud par Huguette Fouché,  vice-présidente de l’Agence des espaces verts pour le châtaignier tricentenaire de la place Audran.

Enfin, tout au long de la journée s’est tenu un salon du livre de l’Arbre en partenariat avec la librairie L’Ecriture de Vaucresson.

Partager sur
Imprimer la page
Aller au contenu principal